les grandes dates de la faculté de médecine

de 985 à nos jours.

De 985 à 1204

985
Donation par le comte de Melgueil (Mauguio) au seigneur Guilhem d’une parcelle agricole dans les limites de la villa Montepestelario = fondation de Montpellier, ville nouvelle de l’an Mille.
1085
Donation au Pape du comté de Melgueil (dont dépend Montpellier).
1137
Premier témoignage rapportant la présence de médecins réputés à Montpellier.
1181
Déclaration du seigneur Guilhem VIII concernant la liberté de l’enseignement de la médecine à Montpellier : un maître particulier, une école particulière, ni monopole de l’enseignement, ni régulation… l’archétype de l’enseignement supérieur (droit, médecine) qui avait fleuri au 12ème Siècle en Europe occidentale.
1204
Rattachement de Montpellier à la couronne d’Aragon, toujours sous la suzeraineté du Pape.

De 1220 à 1340

1220
Statuts octroyés par le cardinal Conrad, légat du Pape Honorius III à « l’université des médecins, tant docteurs qu’étudiants, de Montpellier » : c’est la réaction inverse à la déclaration de Guilhem VIII 40 ans auparavant. En effet, ces statuts universitaires vont pour la première fois de l’histoire réguler l’enseignement de la médecine au sens juridique et organisationnel que l’on entend encore aujourd’hui lorsque l’on parle « d’université » dans le monde. L’université, ce n’est pas une simple « école ». C’est l’organisation juridique d’un groupe (universitas = communauté en latin) d’enseignants habilités à enseigner sous l’égide d’un chef (chancelier, doyen), avec des droits et des devoirs, notamment envers la communauté des étudiants, eux-mêmes soumis à des droits et des devoirs envers la communauté des enseignants. L’ensemble de ces éléments est placé sous le contrôle de l’autorité en vigueur (l’Église au 13ème siècle), notamment en ce qui concerne le droit d’enseigner, le droit d’étudier, le contrôle des connaissances, c’est à dire la délivrance d’un diplôme et sa reconnaissance sur l’ensemble du territoire placé sous le contrôle de cette autorité. Les statuts « d’université » octroyés à l’école de médecine de Montpellier en 1220 contiennent tous ces éléments juridiques et permettaient la reconnaissance « universelle » du diplôme de médecin dans l’ensemble de la chrétienté, comme le diplôme actuel est reconnu dans l’ensemble de l’Union Européenne selon les mêmes principes. Il s’agissait donc dès 1220 d’une véritable « Université ».
1260
Le valencien Arnaud de Villeneuve étudie la médecine à Montpellier. Il deviendra le grand médecin du moyen-âge, médecin des rois d’Aragon, exportateur des ouvrages médicaux arabes et persans, touche à touche éclectique, pharmacologue et alchimiste… Il ira même en mission auprès du Roi de France en 1299 (Philippe III le Hardi) où ses prises de positions religieuses le conduiront en prison !
1289
Bulle papale de Nicolas IV regroupant l’Université de médecine, celle de droit et celle des arts en un « studium generale », considéré comme la naissance de « l’Université de Montpellier ».
1325
Le lozérien Gui de Chauliac étudie la médecine à Montpellier. Il est considéré comme l’un des pères fondateurs de la chirurgie, à une époque où celle-ci était déconsidérée par les médecins et l’Église « qui n’aimait pas le sang ». Son ouvrage « la Grande Chrirurgie », d’une rare modernité scientifique et pédagogique pour l’époque, fut étudié jusqu’au 18ème Siècle. Il est dédié aux médecins de Montpellier.
1340
Première notion d’organisation « officielle » de dissections anatomiques à Montpellier : au moins 1 tous les 2 ans ! Gui de Chauliac lui-même autopsiera des patients victimes de la Peste à Montpellier.

De 1348 à 1369

1348
Peste noire, période sombre de l’Histoire, pendant la guerre de cent ans où les compagnies de mercenaires ravageaient le Languedoc.
1349
Rattachement de Montpellier au Royaume de France.
1367
Inauguration du collège Saint benoit et Saint Germain construit à la demande du Pape Urbain V par les architectes de la cité des Papes en Avignon : il s’agissait d’un collège, équivalent moderne d’une cité « u », dédié à l’accueil des étudiants en droit canon et en théologie. Construit en bordure des remparts de la ville (« la commune clôture »), son architecture de forteresse illustre les temps difficiles de l’Histoire médiévale. Il deviendra le siège de l’Evêché en 1536. Alors confisqué à la révolution française en tant que bien religieux, le bâtiment accueillera en 1795 « l’école de santé » : le nouveau nom « post-révolutionnaire » donné à la Faculté de médecine. C’est encore aujourd’hui le « bâtiment historique » de la Faculté et son emblème.
1369
Fondation du Collège des Douze Médecins, ou Collège de Mende, par le Pape Urbain V et son frère, le Cardinal Anglic Grimoard. Il s’agit comme pour le collège précédent, d’une cité « u », où sont logés, nourris, et éduqués 12 étudiants en médecine de condition modeste, originaires de Lozère. Son emplacement est choisi dans une rue où logeaient et enseignaient de nombreux médecins de la Faculté.

De 1452 à 1556

1452
Fondation du Collège de Girone, en face du Collège de Mende, pour des étudiants en médecine d’origine catalane. La Faculté de médecine n’a toujours pas de locaux d’enseignement propres.
1498
Fondation officielle du Collège Royal de Médecine, dans le prolongement de la rue des Collèges des étudiants en médecine de Mende et de Girone. Il s’agit des tous premiers locaux propres à la Faculté de médecine. Avant cette date, les réunions pour les discussions scientifiques et les soutenances se déroulaient dans les églises de Montpellier : Saint Firmin et Notre Dame des Tables. La Faculté y restera 300 ans jusqu’à sa fermeture par la Convention après la Révolution.
1529
Le provençal Nostradamus s’inscrit comme étudiant en médecine à Montpellier… deux fois en 20 jours. La première inscription est en effet rayée de la main de Rondelet, alors procurateur des étudiants (titre correspondant au représentant des étudiants). La raison serait que Nostradamus avait suivi une formation d’apothicaire, ce qui était interdit en médecine. L’apothicairerie était alors considérée comme un métier manuel au même titre que la chirurgie. La trace d’une consultation médicale de Nostradamus auprès de l’évêque de Béziers, le futur cardinal Strozzi, est conservée aux archives départementales de l’Hérault à Montpellier. Elle est déjà emprunte d’astrologie.
1530
Le tourangeaux François Rabelais s’inscrit en médecine à Montpellier. Il sera promu docteur en 1537 et enseignera l’anatomie quelque temps. Il laissera une trace de son passage à la Faculté dans son Pantagruel où est décrite une scénette jouée à l’issue d’une soutenance avec des médecins de la Faculté, dont Rondelet (alias Rondibilis dans le texte). Souvent décrit comme l’archétype du “carabin” l’étudiant en médecine coquin (“Vivez Joyeux” recommande-t-il dans son Pantagruel), Rabelais incarne surtout la figure du médecin humaniste de la Renaissance, libre penseur et philosophe. Sa célèbre phrase publiée en 1532, issue de la lettre de Gargantua à son fils Pantagruel, est devenue le socle de la bioéthique moderne : “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme”.
1556
Le montpelliérain Guillaume Rondelet est élu chancelier de la Faculté (l’équivalent actuel de doyen). Il incarne la figure du médecin naturaliste de la Renaissance, celui qui s’intéresse autant à l’homme qu’à la nature qui l’entoure. Son ouvrage sur les “poissons” est une étude systématique du règne animal. Il crée la première salle dédiée aux dissections anatomiques, ainsi que le premier jardin des plantes médicinales, tous deux au sein du collège royal de Médecine.

De 1593 à 1757

1593
Création à Montpellier du premier Jardin Botanique de France par Pierre Richer de Belleval, professeur à la Faculté, sous la tutelle de Henri IV, Roi de France. Le directeur du Jardin des Plantes est encore aujourd’hui un professeur de la Faculté. Cette tradition témoigne de l’esprit humaniste et naturaliste de la Faculté de médecine qui considère la science médicale comme l’étude de l’Homme dans toutes ses dimensions et dans son environnement. En 2020, son directeur est le Professeur Thierry Lavabre-Bertrand, également président du comité d’organisation des 800 ans, vice-doyen et vice-président de l’Université délégué au patrimoine. Hématologue et Professeur d’Histologie-Cytologie, il est aussi titulaire d’un Doctorat en Histoire !
1622
Siège de Montpellier, alors ville de sûreté protestante, dans le cadre des guerres de religion. Destruction puis reconstruction du Jardin des Plantes, de l’Évêché et de la Cathédrale Saint Pierre attenante.
1659
Le montpelliérain Pierre Magnol est reçu docteur en médecine et enseigne la botanique. Il sera intendant du Jardin des Plantes en 1694 et inspecteur de 1697 à la fin de sa vie. Magnol est l’inventeur du concept de « familles de plantes », fondement de la taxonomie tant végétale que zoologique. C’est pour lui rendre hommage que fut créé le genre « Magnolia » en 1703. Le terme taxonomie sera forgé plus tard à Montpellier en 1813 par Augustin-Pyrame de Candolle, alors titulaire de la chaire de botanique.
1695
Le montpelliérain François Gigot de Lapeyronie obtient son diplôme de maître-chirurgien et barbier à Montpellier. Il deviendra plus tard le chirurgien-major de l’Hôpital Saint Eloi. Rapidement reconnu comme un chirurgien habile et efficace, il sera le chirurgien des rois, notamment de Louis XV, et le président de l’Académie Royale de Chirurgie de 1736 à 1747. Il est considéré étant à l’origine de l’ordonnance royale de 1743 qui sépara définitivement le métier de chirurgien de celui de barbier. Lapeyronie est représenté par la statue de gauche ornant l’entrée du bâtiment historique de la Faculté. Celle de droite est celle du médecin Barthez. La baie de porte peut symboliser l’union entre chirurgiens et médecins, dorénavant étudiants et enseignants d’une même Faculté.
1757
Inauguration de l’Hôtel Saint Côme, sous l’impulsion et le financement de Lapeyronie pour abriter le Collège Royal de Chirurgie de sa ville natale. Il est calqué sur le modèle de l’amphithéâtre Saint Côme à Paris. Siège actuel de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Montpellier.

De 1761 à 1803

1761
Le montpelliérain Paul Joseph Barthez est nommé professeur d’anatomie et de botanique à la Faculté. Il sera chancelier de la Faculté en 1785. Il est l’image du médecin philosophe et encyclopédiste des Lumières. Son ouvrage « Nouveaux éléments de la science de l’Homme » paru en 1778 est l’ouvrage fondateur du Vitalisme, doctrine philosophique tentant d’expliquer le monde vivant, prémices de la Biologie. Barthez est représenté par la statue de droite à l’entrée de la Faculté.
1792
Fermeture par la Convention de toutes les Universités en France, quelque soit leur spécialité, car elles étaient sous la tutelle de l’Église. L’enseignement médical deviendra officieux à Montpellier, supporté non plus par le Roi mais par la Municipalité. La Faculté prendra même le nom d’École Nationale de Médecine : ce sera la seule école de médecine encore en activité en France.
1794
Réouverture pour l’intérêt général (et militaire…) de 3 « écoles de santé » à Montpellier, Paris et Strasbourg. Ce seront les premiers établissements d’enseignement supérieur à rouvrir après la Révolution.
1795
L'école de santé est transférée à l’Evêché de Montpellier, où elle en occupe encore les lieux! La Faculté doit cette « prise de guerre » à l’un de ses professeurs, le lozérien Jean-Antoine Chaptal, professeur de chimie et homme politique, alors directeur des « poudrières » à Paris (1794), puis ministre de l’intérieur du Consul Bonaparte (1801) ! On doit à Chaptal notamment l’adaptation architecturale de l’Evêché pour l’enseignement de la médecine, avec la construction du « Theatrum Anatomicum » : l’amphithéâtre de dissection. On lui doit également la reconstitution d’une bibliothèque universitaire collectant parmi les fonds révolutionnaires partout en France et en Europe les meilleurs ouvrages de tous les temps (dont des manuscrits carolingiens et des incunables), dans tous les domaines de la connaissance. Depuis 1795 (225 ans), les soutenances des thèses de médecine ont lieu à Montpellier dans la Salle des Actes de la Faculté, ancienne chapelle de l’Evêque.
1803
Création par Napoléon de l’École Spéciale de Pharmacie à Montpellier, qui occupera l’ancien Collège Royal de Médecine. Le bâtiment a pris ainsi aujourd’hui le nom de Panacée (le remède miracle de l’Antiquité), après sa rénovation par la ville en résidence d’artistes et lieu d’exposition intégré au MOCO (MOntpellier COntemporain), avec l’école des beaux arts et l’hôtel des collections de Montpellier.

De 1808 à 1859

1808
Création de la Faculté de médecine de Montpellier, dans la continuité de la création de l’Université impériale par Napoléon. Le terme de Faculté restera utilisé jusqu’à aujourd’hui, souvent préféré par les usagers comme par le grand public aux acronymes administratifs en vigueur en France depuis 1968 (UER, UFR).
1813
Début des donations du collectionneur d’art Xavier Atger à la Faculté de Médecine de ce qui constituera le Musée Atger. Il s’agit du plus ancien musée d’art de la ville, au sein même du bâtiment historique de la Faculté ! La présence d’une collection artistique en un tel lieu peut paraître singulière : on trouve pourtant bien là une démarche délibérée et cohérente qui s’inscrit parfaitement dans une vision humaniste de la médecine partagée par l’école montpelliéraine. L’ouverture à l’art est une facette supplémentaire de la connaissance de l’Homme si utile au futur médecin.
1813
Création du terme « taxonomie » par le botaniste et médecin suisse Augustin-Pyrame de Candolle, alors titulaire de la chaire de botanique à la Faculté de Médecine, puis directeur du Jardin des Plantes et même recteur de l’Académie de Montpellier pendant les « Cent-jours » ayant marqué le retour de l’Empereur Napoléon Ier en 1815.
1819
Le botaniste versaillais Alire Raffeneau-Delile est nommé directeur du jardin des plantes pendant 31 ans, jusqu’en 1850. C’est lui qui tint à implanter au jardin des plantes le nénuphar du Nil qu’il avait découvert étant alors le botaniste attitré de l’expédition d’Égypte lancée par Bonaparte.
1859
Inscription du futur peintre impressionniste et naturaliste Frédéric Bazille à la Faculté de médecine, discipline dont il poursuivra les études à Paris.

De 1878 à 1921

1878
L’écossaise Agnes Mc Laren est la première femme diplômée de la Faculté de médecine de Montpellier. Sa thèse intitulée « Flexions of the Uterus », restera dans les mémoires. Durant sa carrière médicale, elle s’illustrera par l’aide apportée aux femmes démunies. La salle d’apprentissage par simulation « haute fidélité » en gynécologie obstétrique située au campus universitaire santé Arnaud de Villeneuve porte aujourd’hui son nom.
1890
Commémoration du 6ème centenaire de l’Université de Montpellier, en référence au « studium generale » créé par la bulle papale de 1289 (et donc décalée de 1 an), sous l’égide du Président de la République Sadi Carnot.
1893
Inscription à la Faculté de l’étudiante russe Glafira Ziegelmann. Étudiante brillante, elle sera la première femme à être reçue au concours de l’internat des hôpitaux de province en 1897 et la première femme chef de clinique à la Faculté (en gynécologie obstétrique) en 1903. Reçue à l’écrit (anonyme) de l’agrégation de médecine en 1910, elle sera avertie par le jury parisien de ne pas se présenter à l’oral, étant une femme. Un amphithéâtre porte dorénavant son nom au campus universitaire santé Arnaud de Villeneuve.
1914
Première transfusion sanguine à Montpellier par le Professeur Emile Jeanbrau. Il développa la technique moderne de la transfusion par flacon. Cette technique remplaça la transfusion « de bras à bras » grâce à l’utilisation d’un anticoagulant, le citrate de sodium, dont l’utilisation avait été apportée par un autre montpelliérain, le Professeur Emmanuel Hédon. Jeanbrau réalisera la première transfusion en flacon citraté au sein de son ambulance chirurgicale de l’avant sur le front en 1917. Il fut alors chargé par le Service de Santé de diffuser cette information au sein des armées. C’est ainsi que les transfusés des années 1917 et 1918 lui durent la vie ! Jeanbrau continua son œuvre après la fin de la guerre et dirigea le premier centre de transfusion sanguine montpelliérain en 1933.
1921
Commémoration du 7ème centenaire de l’Université de Médecine (décalée donc de 1 an), sous l’égide du président de la République Alexandre Millerand.

De 1941 à 1968

1941
Nomination du Doyen Gaston Giraud, qui saura défendre la Faculté contre les excès des occupants pendant la guerre. Doyen jusqu’en 1960 (19 ans de décanat), il réalisera nombre d’améliorations au bâtiment historique, et son extension ainsi que celui de l’Institut de Biologie, offrant de nouveaux locaux à la Faculté tout le long du boulevard Henri IV.
1942
Découverte par le Professeur Marcel Jambon et confirmation expérimentale par le Professeur Auguste Loubatières du pouvoir hypoglycémiant des sulfamides, conduisant à la naissance des premiers antidiabétiques oraux, avancée majeure pour le traitement du diabète de type 2.
1958
Création en France des Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) dans le cadre de la réforme de l’enseignement médical du professeur Louis Debré, rattachement de la Faculté au CHU de Montpellier.
1968
Révolution sociétale
1968
Révolution administrative de l’enseignement supérieur (loi Edgar Faure), changement d’appellation des Facultés qui deviennent des Unités d’Enseignement et de Recherche (UER), puis en 1984 des Unités de Formation et de Recherche (UFR). Le terme de Faculté restera néanmoins d’usage tant à l’Université qu’auprès du grand public.
1968
L’antenne universitaire de médecine est créée au centre hospitalier de Nîmes qui accueillait des étudiants en stage depuis 1960, avant de devenir officiellement CHU en 1971. Dans l’année suivante, construction du bâtiment de la Faculté de Médecine. Un tiers des étudiants de la faculté font aujourd’hui leurs études à Nîmes. La Faculté prend le nom de « Faculté de médecine Montpellier-Nîmes ».

De 1985 à nos jours

1985
Célébration du Millénaire de la fondation de Montpellier
2011
A Montpellier, première utilisation avec succès d’un « pancréas artificiel autonome » chez l’homme. Cette avancée pour le traitement du diabète de type 1 est le fruit d’un travail international dirigé à Montpellier par le Doyen Jacques Bringer et le Professeur Eric Renard.
2014
Inauguration de la Salle Delmas-Orfila-Rouvière qui accueille au bâtiment historique les 3 collections d’anatomie de la Faculté de Paris Descartes, ainsi que la collection Spitzner. Ces collections majeures dans l’histoire de l’anatomie, incluant les « Vénus anatomiques en cire » de référence internationale, ont été léguées à la Faculté de Montpellier. Celle-ci possède ainsi la plus grande collection anatomique de France et l’une des plus importantes d’Europe (plus de 13 000 pièces).
2015
Réunion de l’Université Montpellier 1 (créée en continuité de la loi Faure de 1968 et à laquelle était rattachée la Faculté de Médecine depuis 1971) et de l’Université Montpellier 2 (Faculté des Sciences) en une nouvelle « Université de Montpellier ». L’autre Université Montpelliéraine est l’Université Paul Valéry Montpellier 3 (Faculté des Lettres, Arts, Langues, Sciences Humaines et Sociales).
2017
Inauguration du campus santé universitaire Arnaud de Villeneuve, créé par l’architecte François Fontès, et qui fait de la Faculté de médecine de l’Université de Montpellier, à la fois la plus ancienne du monde et la plus récente de France ! Exactement 650 ans séparent l’inauguration de ce nouveau bâtiment emblématique de la Faculté, de l’inauguration du collège Saint Benoît et Saint Germain par le Pape Urbain V en 1367, le bâtiment « historique »  de la Faculté de médecine de Montpellier.
2020
Commémorations des 800 ans de l’Université de médecine de Montpellier, la plus ancienne d’Europe, et « officiellement » la plus ancienne du Monde au sens conceptuel et juridique du terme « Université », toujours en vigueur à travers le Monde aujourd’hui.